Mixité d’usages, lieux hybrides, tiers-lieux… Ces concepts peuvent sembler nébuleux et pourtant le secteur touristique aurait beaucoup à gagner en s’y intéressant un peu plus.
Le concept de tiers-lieux (third place an anglais) a été progressivement adopté il y a une dizaine d’années pour désigner des espaces de rencontres et de pratiques qui favorisent l’hybridation. Puisqu’ « un tiers-lieu ne se définit pas par ce qu’il est, mais par ce qu’on y fait », il existe autant de définitions que de lieux. France Tiers-Lieux présente cependant les 5 éléments qui les caractérisent :
L’hybridation des usages et des publics est donc l’une des caractéristiques d’un tiers-lieu, mais tous les lieux hybrides ne sont pas des tiers-lieux. Le concept de lieux hybrides est donc plus inclusif que celui de tiers-lieux.
Dans le cadre de la « Photographie des tiers-lieux » réalisée par la Coopérative Tiers-Lieux en 2016, 32% des tiers-lieux déclarent recevoir des touristes ou vacanciers et 56% accueillent des travailleurs nomades.
Les prochains exemples permettent de comprendre comment le phénomène de lieux hybrides participe à la dynamique touristique d’un territoire.
En tourisme, le concept d’hybridation ne date pas d’hier et est devenu un moyen de valoriser de nouvelles expériences (ex. : glamping) et de s’adapter aux évolutions du comportement des clientèles (ex. : workation, staycation, bleisure).
Le modèle le plus répandu en termes d’hybridation des lieux en tourisme est sans aucun doute le lien entre l’hébergement et la restauration puisque de nombreux établissements d’hébergement proposent également un service de restauration. Mais de nouveaux modèles émergent, offrant des services ouverts à tous·tes et accessibles à la population locale.
Evi Hob : l’hôtellerie rurale
Evi Hob, en France, a créé trois « hob » en milieu rural avec la mission de revitaliser les territoires par une nouvelle offre touristique et de loisirs : produits locaux au restaurant, bar à bières locales, soirées thématiques, concerts et expositions d’artistes locaux, événements ponctuels, etc. Avec son concept, Evi Hob cible autant la clientèle touristique que locale et professionnelle.
La Station Uapishka située au pied des monts Groulx, au cœur de la Réserve de biodiversité Uapishka est un autre modèle de lieu hybride inspirant. Cette entreprise en cogestion a été formée par le Conseil des Innus de Pessamit et la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU). Elle jumèle une mission d’acquisition de connaissances scientifiques à une vocation écotouristique. Le lieu offre des services d’hébergement, de restauration et d’activités de plein air, de même qu’un soutien logistique associé aux activités scientifiques. Elle accueille ainsi plusieurs types de clientèles(université affiliée, étudiant, instance gouvernementale, etc.).
Pour beaucoup de tiers lieux, l’hébergement et la restauration constituent une manière de générer des revenus autonomes. Ils participent alors à l’offre touristique locale.
Ainsi, les Ateliers Jean-Moulin à Plouhinec accueillent les grands groupes et pallient ainsi le manque de capacité d’accueil dans les établissements hôteliers dans la région. Des travailleurs saisonniers sont aussi hébergés sur place.
La Maison Glaz, l’hébergement au cœur du modèle d’affaires
Située sur la presqu’île de Gâvres, en Bretagne sur un ancien site militaire, la Maison Glaz est née d’une volonté de revitalisation du milieu rural. Ce tiers lieu militant se veut un endroit de sensibilisation et de réflexion sur la transition écologique et les changements climatiques. On y retrouve un espace de travail partagé, de l’hébergement pour les groupes et on peut y assister à des ateliers, conférences et concerts. Son modèle économique repose sur l’accueil de la clientèle MICE (séminaires, groupes, etc.) et la location pour l’événementiel. Avec 12 000 visiteurs annuels, la Maison Glaze peut garder plusieurs employé·es à temps plein toute l’année et attire un « tourisme militant ».
Avec des vocations environnementales et sociales, de nombreux tiers lieux sont nés de projets d’occupation temporaire de l’espace (terrains en friche) ou de réhabilitation du patrimoine historique et/ou industriel. Les exemples sont nombreux, comme le Village au Pied-du-Courant à Montréal, La Recyclerie à Paris (ancienne gare) ou encore la Cité internationale de la langue Française qui va voir le jour au Château de Villers-Cotterêts. Ces lieux sont alors l’occasion de redécouvrir le patrimoine matériel et immatériel d’un territoire.
Maison Mère : un exemple inspirant au Québec
À Baie-Saint-Paul, l’organisme Maison Mère fait figure d’exemple en matière de réhabilitation du patrimoine et de lieux hybrides. Cet OBNL a pour mandat la gestion du complexe patrimonial de l’ancien couvent. Sa vocation ? « Faire de l’ancien couvent des Petites Franciscaines de Marie, le cœur de l’innovation durable à Baie-Saint-Paul ». Aujourd’hui, le complexe est occupé par différentes entreprises innovantes et regroupe de nombreux services :
« Maison Mère demeure un partenaire précieux pour l’industrie touristique en vertu de son parcours muséal et de la nature des activités de certains de ses occupants, dont, notamment, l’Auberge des Balcons, le Mousse Café et Cuisine & Cinéma. »
Maison mère va bientôt accueillir l’Espace bleu de Charlevoix dans le cadre du projet gouvernemental des Espaces bleus, un réseau de lieux culturels et patrimoniaux ayant pour but de préserver le patrimoine bâti tout en contribuant à la vitalité économique, culturelle et touristique du Québec.
« Souvent l’Office de tourisme de Guéret nous renvoie des gens qui sont plutôt en recherche de lien social, qui veulent connaître les événements culturels ou qui veulent découvrir autre chose ». La Quincaillerie, tiers lieu à Guéret
Aujourd’hui, il existe un réel potentiel de diversifier les usages dans les lieux d’accueil touristiques. En France, de nombreux offices de tourisme œuvrent à devenir des animateurs de territoire et à tisser plus de liens entre visiteurs et résidents. Sans pouvoir être qualifiés de tiers-lieux pour autant, certains offices de tourisme repensent leurs espaces et leurs services (ex. : ludothèque, bibliothèque, musée numérique, espace de travail partagé, parc à vélos, etc.). Je vous réfère à ce sujet à cet article de Jean-Luc Boulin paru sur etourisme.info en avril dernier. Il illustre à travers trois exemples concrets comment les offices de tourisme en France se sont ouverts aux habitants.
À travers ces nombreux exemples inspirants illustrent que la mixité des usages, des lieux et des publics apparaît comme une solution pour développer plus durablement nos territoires. Toujours pas convaincu·e·s ? Voici une liste non exhaustive des bénéfices des lieux hybrides :
Encore timides au Canada, les tiers lieux sont très courants en France. Si aujourd’hui, la France compte plus de 3000 TL, soutenus par les pouvoirs publics et regroupés en réseau, c’est parce que l’État a reconnu la valeur sociale des tiers-lieux et leur valeur en tant que laboratoire d’innovations.
Par essence, un tiers lieu ne peut pas être imposé à la communauté. Ils naissent par l’action collective locale, en réponse à un besoin ou une problématique du territoire pour ensuite devenir des lieux au service de transitions sociétales plus larges (tourisme, agriculture, numérique, travail, culture, apprentissage).
Ainsi, si on veut voir se multiplier ce type de lieux sur nos territoires, il ne tient qu’à nous d’approcher nos pouvoirs publics, de les sensibiliser à leur importance. Il ne tient qu’à nous, porteurs de projets et acteurs du tourisme, de travailler davantage en partenariat avec d’autres secteurs d’activités, d’autres acteurs en dehors du tourisme pour créer des modèles hybrides plus attractifs et résilients.
(Re) découvrir son territoire : des initiatives inspirantes !
Consulter les résidents, un incontournable aujourd’hui !
La Coopérative Tiers-Lieux et la MONA (2021). Petit Précis Tiers-Lieux et Tourisme.
Rencontres Tourisme. (2022, 20 avril). Regards croisés : Tisser des liens entre habitants et voyageurs, l’opportunité des tiers-lieux [Vidéo]. YouTube.
Maison Mère (2020). Rapport annuel 2020.
Le réseau des Espaces bleus : des lieux culturels et patrimoniaux au Québec https://www.quebec.ca/culture/espace-bleu#c99168
France Tiers-Lieux. « Nos territoires en actions - Synthèse du rapport 2021 », juillet 2021.
T’as de beaux lieux. (2021, 12 octobre). La quincaillerie « Numérique », un lieu hyper connecté. [Épisode de Podcast]. Studio Ground Control
Carnet de campagne. (2022, 29 août). Maison Glaz, le tiers-lieu joyeux de la presqu’île de Gâvres. [Épisode de Podcast]. France Inter
Boulin, Jean-Luc. « Office de tourisme et habitants : la mariage heureux ? », etourisme.info, 4 avril 2022.
Lehalle, Evelyne. « Tiers-Lieux et Tourisme », Nouveau Tourisme Culturel, 2021.
Movilab. https://movilab.org/wiki/Accueil
Image à la une : La Procure, espace de cotravail à Maison Mère. Source : https://maisonmere.ca/laprocure/
TouriScope is increasingly conducting surveys of local residents for its clients.
READ MOREVisitors seeking authenticity and an immersive cultural experience at a destination are turning to food tourism, generating local economic benefits along the way.
READ MOREMaintaining customers over the long-term is a major challenge for small and medium-sized enterprises. So, why and how to stand out with an effective and attractive loyalty program?
READ MOREMixité d’usages, lieux hybrides, tiers-lieux… Ces concepts peuvent sembler nébuleux et pourtant le secteur touristique aurait beaucoup à gagner en s’y intéressant un peu plus.
Le concept de tiers-lieux (third place an anglais) a été progressivement adopté il y a une dizaine d’années pour désigner des espaces de rencontres et de pratiques qui favorisent l’hybridation. Puisqu’ « un tiers-lieu ne se définit pas par ce qu’il est, mais par ce qu’on y fait », il existe autant de définitions que de lieux. France Tiers-Lieux présente cependant les 5 éléments qui les caractérisent :
L’hybridation des usages et des publics est donc l’une des caractéristiques d’un tiers-lieu, mais tous les lieux hybrides ne sont pas des tiers-lieux. Le concept de lieux hybrides est donc plus inclusif que celui de tiers-lieux.
Dans le cadre de la « Photographie des tiers-lieux » réalisée par la Coopérative Tiers-Lieux en 2016, 32% des tiers-lieux déclarent recevoir des touristes ou vacanciers et 56% accueillent des travailleurs nomades.
Les prochains exemples permettent de comprendre comment le phénomène de lieux hybrides participe à la dynamique touristique d’un territoire.
En tourisme, le concept d’hybridation ne date pas d’hier et est devenu un moyen de valoriser de nouvelles expériences (ex. : glamping) et de s’adapter aux évolutions du comportement des clientèles (ex. : workation, staycation, bleisure).
Le modèle le plus répandu en termes d’hybridation des lieux en tourisme est sans aucun doute le lien entre l’hébergement et la restauration puisque de nombreux établissements d’hébergement proposent également un service de restauration. Mais de nouveaux modèles émergent, offrant des services ouverts à tous·tes et accessibles à la population locale.
Evi Hob : l’hôtellerie rurale
Evi Hob, en France, a créé trois « hob » en milieu rural avec la mission de revitaliser les territoires par une nouvelle offre touristique et de loisirs : produits locaux au restaurant, bar à bières locales, soirées thématiques, concerts et expositions d’artistes locaux, événements ponctuels, etc. Avec son concept, Evi Hob cible autant la clientèle touristique que locale et professionnelle.
La Station Uapishka située au pied des monts Groulx, au cœur de la Réserve de biodiversité Uapishka est un autre modèle de lieu hybride inspirant. Cette entreprise en cogestion a été formée par le Conseil des Innus de Pessamit et la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka (RMBMU). Elle jumèle une mission d’acquisition de connaissances scientifiques à une vocation écotouristique. Le lieu offre des services d’hébergement, de restauration et d’activités de plein air, de même qu’un soutien logistique associé aux activités scientifiques. Elle accueille ainsi plusieurs types de clientèles(université affiliée, étudiant, instance gouvernementale, etc.).
Pour beaucoup de tiers lieux, l’hébergement et la restauration constituent une manière de générer des revenus autonomes. Ils participent alors à l’offre touristique locale.
Ainsi, les Ateliers Jean-Moulin à Plouhinec accueillent les grands groupes et pallient ainsi le manque de capacité d’accueil dans les établissements hôteliers dans la région. Des travailleurs saisonniers sont aussi hébergés sur place.
La Maison Glaz, l’hébergement au cœur du modèle d’affaires
Située sur la presqu’île de Gâvres, en Bretagne sur un ancien site militaire, la Maison Glaz est née d’une volonté de revitalisation du milieu rural. Ce tiers lieu militant se veut un endroit de sensibilisation et de réflexion sur la transition écologique et les changements climatiques. On y retrouve un espace de travail partagé, de l’hébergement pour les groupes et on peut y assister à des ateliers, conférences et concerts. Son modèle économique repose sur l’accueil de la clientèle MICE (séminaires, groupes, etc.) et la location pour l’événementiel. Avec 12 000 visiteurs annuels, la Maison Glaze peut garder plusieurs employé·es à temps plein toute l’année et attire un « tourisme militant ».
Avec des vocations environnementales et sociales, de nombreux tiers lieux sont nés de projets d’occupation temporaire de l’espace (terrains en friche) ou de réhabilitation du patrimoine historique et/ou industriel. Les exemples sont nombreux, comme le Village au Pied-du-Courant à Montréal, La Recyclerie à Paris (ancienne gare) ou encore la Cité internationale de la langue Française qui va voir le jour au Château de Villers-Cotterêts. Ces lieux sont alors l’occasion de redécouvrir le patrimoine matériel et immatériel d’un territoire.
Maison Mère : un exemple inspirant au Québec
À Baie-Saint-Paul, l’organisme Maison Mère fait figure d’exemple en matière de réhabilitation du patrimoine et de lieux hybrides. Cet OBNL a pour mandat la gestion du complexe patrimonial de l’ancien couvent. Sa vocation ? « Faire de l’ancien couvent des Petites Franciscaines de Marie, le cœur de l’innovation durable à Baie-Saint-Paul ». Aujourd’hui, le complexe est occupé par différentes entreprises innovantes et regroupe de nombreux services :
« Maison Mère demeure un partenaire précieux pour l’industrie touristique en vertu de son parcours muséal et de la nature des activités de certains de ses occupants, dont, notamment, l’Auberge des Balcons, le Mousse Café et Cuisine & Cinéma. »
Maison mère va bientôt accueillir l’Espace bleu de Charlevoix dans le cadre du projet gouvernemental des Espaces bleus, un réseau de lieux culturels et patrimoniaux ayant pour but de préserver le patrimoine bâti tout en contribuant à la vitalité économique, culturelle et touristique du Québec.
« Souvent l’Office de tourisme de Guéret nous renvoie des gens qui sont plutôt en recherche de lien social, qui veulent connaître les événements culturels ou qui veulent découvrir autre chose ». La Quincaillerie, tiers lieu à Guéret
Aujourd’hui, il existe un réel potentiel de diversifier les usages dans les lieux d’accueil touristiques. En France, de nombreux offices de tourisme œuvrent à devenir des animateurs de territoire et à tisser plus de liens entre visiteurs et résidents. Sans pouvoir être qualifiés de tiers-lieux pour autant, certains offices de tourisme repensent leurs espaces et leurs services (ex. : ludothèque, bibliothèque, musée numérique, espace de travail partagé, parc à vélos, etc.). Je vous réfère à ce sujet à cet article de Jean-Luc Boulin paru sur etourisme.info en avril dernier. Il illustre à travers trois exemples concrets comment les offices de tourisme en France se sont ouverts aux habitants.
À travers ces nombreux exemples inspirants illustrent que la mixité des usages, des lieux et des publics apparaît comme une solution pour développer plus durablement nos territoires. Toujours pas convaincu·e·s ? Voici une liste non exhaustive des bénéfices des lieux hybrides :
Encore timides au Canada, les tiers lieux sont très courants en France. Si aujourd’hui, la France compte plus de 3000 TL, soutenus par les pouvoirs publics et regroupés en réseau, c’est parce que l’État a reconnu la valeur sociale des tiers-lieux et leur valeur en tant que laboratoire d’innovations.
Par essence, un tiers lieu ne peut pas être imposé à la communauté. Ils naissent par l’action collective locale, en réponse à un besoin ou une problématique du territoire pour ensuite devenir des lieux au service de transitions sociétales plus larges (tourisme, agriculture, numérique, travail, culture, apprentissage).
Ainsi, si on veut voir se multiplier ce type de lieux sur nos territoires, il ne tient qu’à nous d’approcher nos pouvoirs publics, de les sensibiliser à leur importance. Il ne tient qu’à nous, porteurs de projets et acteurs du tourisme, de travailler davantage en partenariat avec d’autres secteurs d’activités, d’autres acteurs en dehors du tourisme pour créer des modèles hybrides plus attractifs et résilients.
(Re) découvrir son territoire : des initiatives inspirantes !
Consulter les résidents, un incontournable aujourd’hui !
La Coopérative Tiers-Lieux et la MONA (2021). Petit Précis Tiers-Lieux et Tourisme.
Rencontres Tourisme. (2022, 20 avril). Regards croisés : Tisser des liens entre habitants et voyageurs, l’opportunité des tiers-lieux [Vidéo]. YouTube.
Maison Mère (2020). Rapport annuel 2020.
Le réseau des Espaces bleus : des lieux culturels et patrimoniaux au Québec https://www.quebec.ca/culture/espace-bleu#c99168
France Tiers-Lieux. « Nos territoires en actions - Synthèse du rapport 2021 », juillet 2021.
T’as de beaux lieux. (2021, 12 octobre). La quincaillerie « Numérique », un lieu hyper connecté. [Épisode de Podcast]. Studio Ground Control
Carnet de campagne. (2022, 29 août). Maison Glaz, le tiers-lieu joyeux de la presqu’île de Gâvres. [Épisode de Podcast]. France Inter
Boulin, Jean-Luc. « Office de tourisme et habitants : la mariage heureux ? », etourisme.info, 4 avril 2022.
Lehalle, Evelyne. « Tiers-Lieux et Tourisme », Nouveau Tourisme Culturel, 2021.
Movilab. https://movilab.org/wiki/Accueil
Image à la une : La Procure, espace de cotravail à Maison Mère. Source : https://maisonmere.ca/laprocure/
Augmenter la proportion de territoire protégé fait partie des cibles gouvernementales au niveau fédéral et provincial. Pour atteindre les objectifs fixés, la création d’aires protégées terrestres ou marines reste la principale solution. Qu’est-ce qu’une aire protégée ? À quoi sert-elle ? Ce premier article d’une série de deux démystifie le concept d'aire protégée et dresse un état des lieux vulgarisé au Canada, au Québec et au Nouveau-Brunswick.
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